Lexique:

FRESQUE

Le terme vient de l’italien « a fresco » qui signifie « dans le frais ». La fresque est une technique particulière de peinture murale dont la réalisation s’opère sur un enduit appelé intonaco, avant qu’il ne soit sec.

Le fait de peindre sur un enduit qui n’a pas encore séché permet aux pigments de pénétrer dans la masse, et donc aux couleurs de durer plus longtemps qu’une simple peinture en surface sur un substrat. Son exécution nécessite une grande habileté, et se fait très rapidement, entre la pose de l’enduit et son séchage complet.

CHAUX

La chaux hydraulique, liant de chaux du commerce, proche d’un ciment de chaux qui durcit à l’eau, contient en plus des silicates et des aluminates, car elle est fabriquée à partir de calcaires argileux[5]. Elle est appelée « hydraulique » pour sa première prise : elle durcit en présence d’eau vive avant d’être plus ou moins lentement renforcée à l’air par carbonatation
la chaux « aérienne » soit un liant de chaux, composant de base de mortier en très faible partie argileux qualifié pour sa prise lente au gaz carbonique de l’air, car elle réagit avec le dioxyde de carbone (CO2) de l’air ;elle se conserve dans l’eau sous forme de pâte
Les avantages de la chaux :
Antiseptique, elle désinfecte, assainit l’atmosphère.
Elle laisse respirer les maçonneries donc réduit l’humidité et évite ainsi la condensation de l’eau.
Son rendu décoratif est exceptionnel, notamment un velouté unique à l’intérieur comme à l’extérieur. Une décoration en chaux est « vivante » : le matériau respire et ses moirages varient en fonction de l’hygrométrie ambiante. Enfin, elle se patine et vieillit extrêmement bien.

RENFORMIS

Mortier appliqué en forte épaisseur sur une maçonnerie pour corriger d’importants défauts de planéité.

Aérogommage/sablage

Les aérogommeuses peuvent être réglées pour avoir une pression comprise entre 0,5 et 9 bars, ce qui permet de rendre cette technique très efficace tout en minimisant au maximum son effet sur le support. La pression d’air détermine ainsi la vitesse de projection d’abrasif.

ENDUIT

L’enduit de chaux est préféré à l’enduit de ciment pour ses qualités propres : il permet aux murs de respirer et de travailler ce qui évite les fissures ; on lui reconnaît également des propriétés assainissantes et ses textures donnent un aspect chaleureux aux surfaces qu’il recouvre. Les couleurs obtenues sont très variées, dépendant des granulats employés et également des pigments que l’on peut y ajouter lorsque le sable utilisé est un sable lavé.

VOLVIC

La pierre de Volvic est une trachy-andésite. Elle provient des coulées du Puy de la Nugère. Ce volcan a connu une volcanologie assez compliquée il y a 11 000 ans. Il a notamment vécu un épisode de type strombolien effusif qui a donné naissance à des coulées trachy-andésite d’où elle est extraite.
C’est une pierre de couleur grise avec de nombreuses petites bulles et du feldspath. Elle résiste au gel, aux produits chimiques. Elle présente un faible coefficient de dilatation. Toutes ces caractéristiques en font un matériau intéressant pour la construction.

STUC

Le stuc, dont la technique remonte à l’Antiquité, est un enduit teinté dans la masse, à base de chaux. Il est utilisé en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est un mélange de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique.
Le principe est une succession de couches ayant une charge de plus en plus fine. On distingue les stucs-marbre, stucs-pierre, romain, stuc Marmorino, stuc de Mantoue, stuc en deux couches ou au fer chaud…. De prise lente, et plus difficile à travailler que le plâtre, le stuc demande plus de travail et un certain savoir-faire. Mais il est plus « souple » et donc moins sujet au faïençage (fendillement) que le plâtre. Il possède en outre, de meilleures propriétés hygrométriques.

PIERRE SECHE

La maçonnerie à pierres sèches (dite aussi maçonnerie à sec, maçonnerie sèche ou encore plus familièrement la pierre sèche) est une technique de construction, consistant à assembler, sans aucun mortier à liant, des moellons, des plaquettes, des blocs, des dalles, bruts ou ébauchés, pour monter un mur, un voûtement
Une maçonnerie en pierres sèches est comme un jeu de patience en volume, un puzzle dans l’espace. Elle requiert un choix et un positionnement judicieux du matériau, un ajustage minutieux et un emboîtement précis des éléments. Le maçon à pierre sèche, paysan ou spécialiste, doit avoir un bon coup d’œil pour trouver une place à chaque pierre et une pierre pour chaque place.

ESCALIER

L’escalier est une construction architecturale constituée d’une suite régulière de marches, les degrés, permettant d’accéder à un étage, de passer d’un niveau à un autre en montant et descendant. Le terme a pour origine étymologique « scala », l’« échelle » en latin.
Un escalier peut être en pierre, en bois, en métal, en béton, en verre ou en plâtre.
Sa structure est soit intégrée au mur qui le supporte, soit un assemblage indépendant du reste du gros œuvre et l’assemblage est un ouvrage autoporteur. L’escalier est d’une complexité de conception très variable : de la paillasse en béton, sorte de dalle rampante comportant les marches et posée en dénivelé, de l’empilement simple des marches en métal qui peuvent donner l’escalier en système à vis à noyau central, jusqu’à l’escalier tournant de pierre sur voûte sarrasine et l’escalier balancé de pierre taillée ou de bois avec jour central.
L’escalier peut être à montée droite ou circulaire ou mixte : droit ou à l’Italienne, hélicoïdal ou à vis ou en colimaçon ou rayonnant, balancé, ou à la Française ou à quartiers tournants.
Lorsqu’un escalier est utilisé comme voie d’évacuation extérieure d’un bâtiment, la volée inférieure peut se relever horizontalement au niveau du premier étage afin de libérer de l’espace au pied de l’escalier. On parle alors de volée inférieure relevable. Ce système permet aussi d’empêcher l’accès aux personnes non autorisées.

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